Énucléation de la prostate au laser Holmium (HoLEP) : résultats périopératoires et fonctionnels après 8 ans d’expérience - 31/10/21

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Résumé |
Objectifs |
L’HoLEP est recommandée dans la prise en charge chirurgicale de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) par les sociétés savantes internationales quel que soit le volume prostatique. Les principaux avantages de la technique sont la réduction des saignements périopératoires, de la durée de sondage et d’hospitalisation. L’objectif de ce travail était de décrire les résultats périopératoires et fonctionnels d’une cohorte monocentrique après 8 ans d’expérience.
Méthodes |
Une étude rétrospective monocentrique descriptive a été conduite à partir de 1259 patients opérés d’une HoLEP (par plus de 30 opérateurs à différentes étapes de leur apprentissage) entre avril 2012 et octobre 2020. Une phase de « mentoring » par un chirurgien maîtrisant la technique était systématique pour tous les opérateurs en début d’expérience. L’ensemble des patients inclus présentaient des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) résistants au traitement pharmacologique ou bien des complications en lien avec une HBP. L’ensemble des données cliniques, débitmétriques et d’imagerie ont été collectées dans une base de données spécifique.
Résultats |
En préopératoire, le volume prostatique et le Qmax moyen étaient respectivement de 82,3g et 9,4mL/s. L’IPSS médian était de 19 et l’IIEF5 moyen de 14. Le taux de prise en charge ambulatoire était de 30 %. La durée opératoire et l’énergie délivrée moyenne étaient respectivement de 79,7min et 101,1kJ pour un volume énucléé de 47,3g. Le taux de complications peropératoires était de 5,6 % (n=71) avec nécessité de conversion dans 0,6 %. En postopératoire, le taux de complications était de 18,6 % (n=234) dont 1,6 % (n=21) nécessitant une réintervention (Tableau 1). La durée moyenne de séjour était de 1,5 nuits. À 6 mois on observait une amélioration du Qmax (+15,1mL/s) et de l’IPSS (−16 points) et le taux d’incontinence urinaire était de 5,9 % (Tableau 2 et Fig. 1).
Conclusion |
Avec 1259 patients pris en charge par plus de 30 opérateurs (experts de la technique ou en début d’apprentissage), les résultats de cette cohorte peuvent être extrapolés à la population générale des patients mais également des urologues. Ces résultats confirment la faisabilité et la sécurité de la technique et soulignent l’importance d’un apprentissage structuré pour en maîtriser les principaux aspects.
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Vol 31 - N° 13
P. 774-775 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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